Автор работы: Пользователь скрыл имя, 23 Апреля 2013 в 16:06, реферат
Как и каждый вечер, прежде чем заснуть, Г-н Mime закрыты глаза, бормоча: «Делайте, что он что-то происходит». И как каждое утро, просыпаясь, он ничего не произошло. Это-то, почему он каждый день плохое настроение.
Есть так много лет, что его жизнь кажется ему однообразной, без конца, как шоссе день. Эта маленькая молитва каждый вечер-его единственная любимая, единственная вещь, которую он хранится его детства, три секунды надежды в день, это все.
CHAPITRE 1 Pour comprendre mieux le contenu
1. Trouvez dans le texte les phrases avec le lexique ci-dessous, traduisez-les, composez vos 3 phrases.
Etre de mauvaise humeur – быть в плохом настроении
Une prière – молитва
s’appuyer sur – опереться – à conjuguer
Une douleur – боль
Une peine – боль, огорчение, страдание
Un souci – забота, хлопоты
Bousculer, se – толкать,ся
Atteindre qch – достигнуть – à conjuguer
Détester qch – ненавидеть
Un enterrement – похороны
Décéder – умереть
Dès que – как только
Eloigner qch – отдалить, отодвинуть
S’absenter – отсутствовать
Courbé,e – согнувшийся
Un siège – сиденье
Se frotter les yeux – протереть глаза
Se tromper de qch – ошибиться
En sens inverse – в обратном направлении
Un grain de beauté – родинка
Comme chaque soir avant de s’endormir, M. Mime a fermé les yeux en murmurant: «Faites qu’il se passe quelque chose». Et comme chaque matin en se réveillant, il ne s’est rien passé. C’est pourquoi il est tous les jours de mauvaise humeur.
Il y a tellement d’années que sa vie lui paraît monotone, sans fin comme une autoroute un jour de pluie. Cette petite prière de chaque soir est sa seule fantaisie, la seule chose qu’il a conservée de son enfance, trois petites secondes d’espoir par jour, c’est tout.
Appuyé contre la fenêtre du train qui le ramène à Paris, M. Mime hausse les épaules. Il trouve cette petite faiblesse ridicule. Heureusement que personne n’est au courant.
Son visage reprend le masque triste et mou de tous les jours. La vie pour lui, c’est d’avoir mal dormi dans un train mal chauffé, de s’être réveillé avec des douleurs dans le dos, dans les jambes, dans le cou, de se sentir sale et misérable, de voir par la vitre des champs de boue se transformer peu à peu en banlieues sinistres à mesure qu’on s'approche de la ville; c’est de ne pas supporter la présence des autres voyageurs ouvrant avec peine leurs yeux collés de sommeil, de rentrer avec de soucis de travail plein la tête, dans un appartament vide où personne ne vous attend et de se dire que ce sera toujours comme ça.
– Voilà le soleil!
Un jeune homme blond, le visage encore marqué par le sommeil, tend un doigt vers le ciel. Tout le monde sourit sauf M. Mime, le tête enfoncée dans le col de son manteau. Il n’aime pas le soleil, ni la pluie, ni les jeunes.
Et voilà! CRAC! En tirant sa valise du fulet à bagages, la poignée lui reste dans les mains. Il est obligé de la porter dans ses bras comme un énorme bébé. A cette heure matinale, la gare est pleine de monde. Bousculé de–ci, de–là, M. Mime a du mal à atteindre la station de taxi. Quand il y arirve enfin, c’est pour constater qu’une cinquataine de personnes attendent déjà. M. Mime déteste les voyages; en principe, il ne quitte jamais Paris. Ce n’est pas qu’il aime cette ville mais il déteste encore plus la province. Seulement, pour l’enterrement de la tante Fernande, il ne pouvait pas faire autrement, même s’il ne la voyait plus depuis longtemps. Etant le dernier de la famille, il fallait bien que quelqu’un s’occupe des papiers.
A la mort de ses parents, décédés dans un accident d’avion quand il avait sept ans, c’est elle qui s’était occupeé de lui. Enfin, s’occuper de lui, c’est beaucoup dire: elle n’avait pas pu faire autrement puisqu’elle était sa seule famille. C’était une vieille fille, maigre comme une caisse, qui ne connaissait de la vie que les maladies et les soucis. Elle n’avait jamais été ni bonne ni mauvaise avec lui, il n’avait jamais eu ni faim ni froid, n’avait jamais été battu, mais jamais non plus il n’avait reçu la moindre tendresse, le plus petit câlin. Juste le minimum, rien de plus et dès qu’il avait été en âge de travailler, ils ne s’étaient plus jamais revus. C’est de cette enfance grise et terne, peut– être même de sa première nuit passée chez tante Fernande lorsqu’il avait sept ans que lui vient cette habitude de faire chaque soir sa petite prière. Il a soixante – cinq ans aujourd’hui et il ne s’est toujours rien passé.
M.Mime chasse de sa tête les souvenirs comme on éloigne une mouche d’une tartine de confiture. Que c’est long cette attente! Encore deux personnes et le prochain taxi sera pour lui. Il est pressé de rentrer chez lui, de prendre une douche, de boire un café. Ensuite il se rendra à son bureau de mauvaise humeur car comme d’habitude lorsqu’il s’absente, son idiote de secrétaire n’aura fait que des bêtises. On ne peut faire confiance à personne.
Une dame âgée, courbée sous le poids des ans et de son énorme valise, s’approche timidemenrt de lui.
– S’il vous plaît Monsieur, pourriez – vous me laisser votre place, je suis si fatiguée...
– Certainement pas! Attendez votre tour comme tout le monde.
M. Mime n’aime pas plus les vieux que les jeunes. Il monte dans le taxi sans même se soucier des « OH! » d’indignation qui montent de la foule derrière lui. Tous des idiots! D’une voix sèche il donne l’adresse au chauffeur et s’installe dans le siège confortable. Après cette mauvaise nuit, la douce chaleur de la voiture l’engourdit délicieusement, ses paupières deviennent lourdes, le moteur le berce de son bruit régulier...
– Voilà Monsieur, vous êtes arrivé!
– Hein?... quoi, qu’est – ce qu’il y a?
– Vous êtes arrivé.
M. Mime se frotte les yeux. Qu’est – ce que cette rue?... il n’est pas chez lui?...
– Mais où m’avez – vous conduit?
– Là où vous m’avez dit, 33 rue Émile Coste.
– Je ne vous ai jamais donné cette adresse! J’habite 45 rue Polivot.
– Peut – être, mais vous m’avez dit: 33 rue Émile Coste. Vous savez, pour moi, ici ou là c’est la même chose.
33 rue Émile Coste... C’est là que M. Mime vivait avec ses parents avant l’accident. La fatigue du train sans doute... et puis tous ces souvenirs dans sa tête... il a dû donner cette adresse sans réfléchir.
– Bon, alors, qu’est – ce qu’on fait?
– Attendez – moi là.
C’est la première fois qu’il revient ici. Il reconnaît la rue avec ses deux rangées de pavillons, chacun avec son petit jardin, plein de fleurs et de fruits. M. Mime s’approche de la grille du 33. Elle est ouverte, il la pousse. Le grincement familier le ramène cinquante – huit ans en arrière.
Ses pas sur les cailloux de l’allée font ce même bruit de grains de café moulus. Il y a toujours le vieux pommier qui ne donnait que trois pommes par ans, mais des pommes délicieuses, la cabane à outil où il se cachait quand il jouait aux Indiens et même la vieille moto rouillée que son père se promettait de réparer chaque année sans jamais le faire. En s’approchant de la porte, sa gorge se serre, il s’attend presque à voir sa mère lui ouvrir en disant: «Et bien Antoine, c’est à cette heure – ci que tu rentres?...
Le doigt sur la sonnette, M. Mime s’arrête. Qu’est – ce qu’il fait là? que dira – t – il si la porte s’ouvre? «Bonjour, j’habitais là quand j’étais petit... » C’est complètement idiot!
Rouge de honte, il fait demi – tour et traverse rapidement le jardin en sens inverse. Mais au moment de pousser la porte du jardin, un petit garçon vient se jeter dans ses jambes.
– Pardon m’sieur!
M. Mime et l’enfant se regardent, aussi surpris l’un que l’autre.
– Vous êtes venu voir mes parents?
– Euh... non, je me suis trompé d’adresse.
– Ah bon, j’avais l’impression de vous connaître.
M. Mime se disait la même chose. Ce petit garçon doit avoir dans les sept ans, des yeux bleus, des tâches de rousseur et des cheveux en désordre. Il sourit en posant un doigt sur son nez.
– C’est drôle, on a le même grain de beauté.
Instinctivement M. Mime porte la main au sien. C’est vrai! Ils ont le même grain de beauté au même endroit.
– Peut – être, peut – être... Excuse – moi petit, je suis pressé.
M. Mime abandonne l’enfant et monte rapidement dans le taxi.
– Alors, où on va?
– Mais chez moi bien sûr, 45 rue Polivot!
– Bien sûr, bien sûr, vous n’avez pas l’air d’ être bien sûr de votre adresse!
M. Mime ne répond pas. Il regarde dans le rétroviseur le petit garçon debout sur le trottoir, qui diminue peu à peu.
Préparez la bonne lecture et la traduction de l’extrait à la page 4 “ A la mort de ses parents …….. il ne s’est toujours rien passé”
Pour retenir mieux le lexique
1. Trouvez dans le texte les équivalents français:
перед тем, как заснуть; дождливый день; плохо обогреваемый поезд; по мере того, как; протянуть палец; быть вынужденным что-либо сделать; огромный чемодан; около 50 человек; сделать иначе; мерзнуть; голодать; как только он смог работать; прогнать воспоминания из головы; следующее такси; отправиться в контору; уступить свое место; подождать свою очередь; тяжелые веки; не думая; узнать улицу; перемолотые зерна кофе; старая яблоня; горло сжимается; красный от стыда; ошибиться адресом; волосы в беспорядке; в том же самом месте; мало-помалу.
2. A l’aide des dictionnaires trouvez les locutions formées à partir des mots:
une douleur: болезненно; безмолвное горе; горе без слез; подавленный горем; настоящее горе безмолвно; родовые схватки; глубокая тоска
un souci: бспокоиться, волноваться; терзаемый заботами; это меня меньше всего беспокоит; не давать покоя
un sens: пять чувств; сильно развитое чувство; обман чувств; потерять представдение о действительности; чувственные наслаждения; это очевидно
прийти в себя; здравый смысл; это противоречит здравому смыслу; прямой (переносный) смысл; в этом смысле; в определенном смысле; придавать смысл ч-л; по-моему
3. Composez une dizaine de phrases russes contenant le lexique de l’exercice précédant. Proposez à vos camarades de les traduire. Soyez prêts à corriger leurs fautes.
4. Consultez les dictionnaires pour les significations des locutions ci-dessous et traduisez-les en russe:
une humeur- la facilité d’humeur; l’humeur maussade; l’humeur noire; mettre qn en belle humeur; être de bonne,de mauvaise humeur; un accès d’humeur; avec humeur; agir par humeur.
une peine- la peine criminelle; la peine de police; la peine de mort; sous la peine de mort; la peine corporelle; les peines de coeur; les peines éternelles; les peines de l’enfer; faire de la peine; ne vous mettez pas en peine; dans la peine; se donner de la peine; ce n’est pas la peine; pour votre peine; avec peine; sans peine; à peine.
tromper, se tromper- tromper les espérances de qn; cela ne trompe personne; tromper sa femme; le mari trompé; tromper la soif; tromper la faim; tromper le temps; se tromper de chemin; tout le monde peut se tromper; si je ne me trompe pas…
CHAPITRE 2 Pour comprendre mieux le contenu
1. Trouvez dans le texte les phrases avec le lexique ci-dessous, traduisez-les, composez vos 3 phrases.
Un reproche – упрек
Agir – действовать – à conjuguer
Prendre froid – простудиться
Sursauter – подпрыгнуть
Appeler un taxi – вызвать такси – à conjuguer
Arriver à faire qch – удаваться ч-л делать
Etre en train de f. qch – быть занятым ч-л в данный момент
Hausser les épaules – пожать плечами
Une dizaine de – около десяти
Se perdre – потеряться, заблудиться- à conjuguer
Interrompre – прервать – à conjuguer
Grâce à – благодаря ч-л, к-л
Donner une preuve – представить доказательство
Tout à l’heure – тотчас
Un siècle – век
Se ficher de – смеяться над
Un hazard – случай
Un pas – шаг
Tendre – нежный
Mlle Gilette, la secrétaire de M. Mime, n’arrive pas à le croire. Contrairement à ce qu’elle attendait, son patron ne lui a fait aucun reproche. Il lui a juste dit un petit bonjour en passant, presque amical, avant de s’enfermer dans son bureau. Depuis quinze ans qu’elle est à son service, c’est la première fois qu’elle le voit agir de cette manière. Peut-être a-t-il pris froid dans le train?
Assis à son bureau, le dos courbé, le front dans les mains, M. Mime fixe devant lui une vieille photo jaunie sur laquelle on le voit, à sept ans, installé sur la vieille moto rouillée, en train de rire avec sa mère assise derrière lui. Son père, devant eux, fait le gendarme. C’est tante Fernande qui avait pris la photo. C’était en mars, le quatorze exactement. M. Mime s’en souvient parfaitement puisque ses parents devaient disparaître le lendemain dans l’accident d’avion. La dernière photo...
C’est la première chose qu’il a faite tout à l’heure en rentrant chez lui. En retrouvant la photo au fond d’un tiroir, il a eu l’impression de recevoir une vague en pleine figure, un paquet de souvenirs qui l’a éclaboussé de la tête aux pieds. Depuis il n’est plus tout à fait le même.
M. Mime renifle, retire ses lunettes, les essuie. Depuis combien d’années n’a – t – il pas pleuré?... des siècles! Pour la dixième fois il examine son visage d’enfant sur la photo. Il est exactement semblable à celui du petit garçon avec qui il a échangé quelques mots ce matin: les mêmes yeux, le même nez, les mêmes cheveux en désordre, la même façon de rejeter sa tête en arrière et... le même grain de beauté. C’est incroyable, c’est tout à fait lui à sept ans!...
La sonnerie du téléphone le fait sursauter.
– Oui, quoi?
– Maître Lapouge en ligne.
– Maître Lapouge?... dites que je ne suis pas là... je n’ai pas le temps.
– Mais vous m’aviez dit que c’était très important!
– Mais non, je ne vous ai jamais dit ça, Mlle Gilette! Je me fiche de Maître Lapouge! Appelez – moi plutôt un taxi.
– Un taxi?
– Oui, un taxi, vous savez ce que c’est, non!... Quel jour sommes – nous?
– Le 14, M. Mime.
– Le 14 quoi?
– Mais le quatorze mars.
– Et bien dites – le!... Un taxi, vite!
Mlle Gilette peut être rassurée, son patron n’a pas pris froid dans le train, il est toujours aussi désagréable que d’habitude.
* * *
– C’est drôle, non?... deux fois le même client dans la journée, quel hasard!
– Oui, oui, roulez, roulez!
Le chauffeur de taxi hausse les épaules. «Quel vieux bougon! C’est curieux quand même!... Enfin, allons– y, 33 rue Émile Coste»
M. Mime a autre chose en tête. Le hasard aujourd’hui ne peut plus l’étonner.
– Dites – moi chauffeur, nous sommes bien le 14 mars?
– Oui Monsieur.
– Quelle heure avez – vous?
– 16h 20.
– Déposez –moi devant l’école, là – bas à gauche.
– On ne va plus au 33 rue...
– Non, je vais à l’école, à côté!
– Bon! Bon!... vous n’êtes pas un client facile!
Les portes de l’école s’ouvrent. Des dizaines d’élèves s’en échappent, pareils à des oiseaux. Parmi eux le petit garçon. M. Mime va vers lui.
– Bonjour.
– Tiens! Bonjour. Vous vous êtes encore perdu?
– Euh... non, je passais.
Un camarade du petit garçon vient les interrompre.
– Eh! Antoine!
M. Mime et l’enfant se retournent en même temps.
– Ton devoir de maths, merci. Bonjour M’sieur... vous êtes son oncle?
– Non.
– Ah, je croyais, vous vous ressemblez... Allez, salut Antoine, à demain!
M. Mime regarde le gamin s’enfuir en courant.
– C’est Lucas Tigier?
– Oui m’sieur. Comment vous le savez?
– Je le sais. Grâce à toi, il aura une bonne note en maths demain.
Le petit garçon se recule d’un pas.
– Comment vous savez tout ça? Qui vous êtes?
– Ne t’occupe pas de ça. Viens, je te raccompagne chez toi.
Ils marchent l’un à côté de l’autre, le vieil Antoine de son pas lourd et le jeune, sautillant sur le bord du trottoir. Le quartier a changé depuis d’enfance de M. Mime. Tout est plus grand, plus haut, les maisons, les magasins.
– Tu vois, là, à la place du supermarché, il y avait un cinéma. J’aimais beaucoup y aller.
– Vous êtes sûr que vous n’ êtes pas de ma famille, m’sieur?
– Qu’est-ce qui te fait croire ça?
– Ben, vous savez des tas de trucs et puis le grain de beauté au coin du nez. Vous vous appelez comment?
M. Mime s’arrête brusquement et attrape le petit garçon par les épaules.
– Dis – moi, tes parents doivent – ils bientôt partir en voyage?
– Oui ils partent demain. Ils vont loin, ils prennent l’avion, c’est pour leur anniversaire de mariage. J’aurais bien aimé aller avec eux mais il paraît que c’est pas possible. C’est tante Fernande qui va me garder. Ça ne me plaît pas beaucoup, elle est toujours triste. Pourquoi vous me demandez ça?
M. Mime ne sait plus quoi répondre. Comment peut – il lui dire qu’il sait ce qui va se passer? Qui le croirait? Et portant il est sûr, sûr que la même histoire va se répéter cinquante – huit ans après! Tout se bouscule dans sa tête, passé, présent, futur.
– Ça ne va pas m’sieur?
– Il ne faut pas que tes parents partent demain. Il ne faut pas! Après – demain, après – après – demain, n’importe quand, mais pas demain!
– Mais pourquoi m’sieur?
– Mais parce que je sais! Je sais tout ce qui va passer! Tiens! Je vais te donner une preuve. En rentrant chez toi, ton père va vouloir faire une photo de vous trois pour essayer son nouvel appareil. Il te fera monter sur la vieille moto, ta mère derrière lui, vous fera rire en imitant le genderme devant. C’est tante Fernande qui tiendra l’appareil. Là voilà cette photo, regarde.
M. Mime tend la photo jaunie au petit Antoine qui écarquille les yeux en découvrant une photo qui n’existe pas encore.
– Ça alors! Comment vous avez fait?
– Je n’en sais rien. Ça paraît fou, incroyable, mais c’est comme ça. Il faut me croire, petit. Si tout se passe comme je te l’ai dit, retrouve – moi au coin de la rue à six heures. D’accord?
– D’accord m’sieur.
Des questions plein la tête, le petit garçon regarde M. Mime s’éloigner et disparaître au bout de la rue.
Préparez la bonne lecture et la traduction de l’extrait à la page 9 “Mll Gilette, la secrétaire…….La sonnerie du téléphone le fait sursauter”
Pour retenir mieux le lexique
1. Trouvez dans le texte les équivalents français:
запереться в кабинете; в первый раз; таким образом; пожелтевшая фотография; позади него; назавтра; авиакатастрофа; тотчас; в глубине ящика; с головы до ног; детское лицо; откинуть голову назад; заставить подскочить; как обычно; налево; перед школой; рядом; десяток учеников; похожие на птиц; среди них; одновременно; до завтра; отступить на шаг; рядом друг с другом; на краю тротуара; в уголке носа; резко остановиться; схватить к-л за плечи; это кажется невероятным; на углу улицы; в конце улицы.
2. A l’aide des dictionnaires trouvez les locutions formées à partir des mots:
agir – действовать в соответствии с законом; действовать тайно; действовать со знанием дела; ходатайствовать перед к-т; действовать по расчету; действовать необдуманно; им движет корысть; возбудить дело против к- л; речь идет о….; дело, о котором идет речь; в чем дело?
un siècle – из века в век; матч века; прошлые времена; будущие времена; с давнего времени; до скончания века; во веки веков; болезнь века; современный; не отставать от своего времени; жить в другой эпохе; идти в ногу с веком.
le hazard – чистая случайность; азартная игра; положиться на волю случая; все предусмотреть; наудачу (кое-как); наугад; случайно; как придется; рисковать.
CHAPITRE 3 Pour comprendre mieux le contenu.
1. Trouvez dans le texte les phrases avec le lexique ci-dessous, traduisez-les, composez vos 3 phrases.
Inaugurer – торжественно открывать
Un magicien – волшебник
Bizarre – странный
Rater qch – пропускать, опоздать
Gronder – ворчать
Kidnapper – воровать детей
Une prison – тюрьма
Compliquer – усложнять
Sinistre – мрачный
Enlever qch – снимать, убирать, похищать
Une solution – решение
Pousser un soupir – вздохнуть
Mouiller – намочить – à conjuguer
Bouleverser – потрясти, взволновать
Un impôt – налог
Se redresser – выпрямиться
Se tutoyer – называть друг друга на ты – à conjuguer
Une parole – слово
Grimper – карабкаться
Retenir – запомнить, задержать
Un souci – забота, тревога
– Allez, on va inaugurer l’appareil, la première photo du voyage!
En entendant son père prononcer ces paroles, le petit Antoine fait un bond sur sa chaise.
– Antoine, grimpe sur la moto, ta mère va monter derrière et moi, je suis un gendarme. Vous voyez Fernande, il suffit d’appuyer sur ce bouton – là. On ne bouge plus!...
Antoine n’en croit ni se yeux ni ses oreil les. Tout se passe exactement comme ce drôle de bonhomme l’a prévu.
A six heures il retrouve M. Mime au coin de la rue.
– Alors?
– Vous aviez raison, on a fait la même photo que celle que vous m’avez montré tout à l’heure. Vous êtes un magicien?
– Mais non! Ne t’occupe pas de qui je suis. L’important, c’est que tu me croies. Je te le répète, il ne faut pas que tes parents partent demain, ils risquent d’avoir un très grave accident.
– Alors il faut les prévenir tout de suite!
– Tu connais ton père, il ne voudra jamais me croire.
– C’est vrai, c’est très bizzare tout ça. Qu’est – ce qu’on peut faire?
M. Mime réfléchit un instant.
– La seule chose qui les retiendrait, se serait que tu disparesses. Pas longtemps, jusqu’à demain soir, juste pour qu’ils ratent leur avion.